Promenade [PV Thaïs]

/ RÊVE /

Un village au fond d’une petite vallée.
Une femme, une vieille femme, grande et sèche, vêtue d’une robe grise avec passé dessus un tablier bleu pâle, traverse la rue principale avec un valisette en carton toute aussi grise que l’est sa tenue.
Elle ne sourit pas, n’a d’ailleurs aucune expression hormis un léger air d’ennui.
Ce n’est pas une belle femme, mais elle n’est pas laide non plus. Probable qu’elle eu un certain charme et une certaine prestance lorsque ses joues enfantines étaient encore colorées par la jeunesse.
La démarche est lasse, mais la silhouette est bien droite et avance à bon pas. A chacun d’eux un petit nuage de poussière de sable s’élève et se perche sur ses mollets abrités sous d’épaisses chaussettes de laines à l’ancienne mode.
Enfin elle arrive au lieu souhaité, un grand bâtiment sinistre, décoloré et esquinté par les ravages du temps et un mauvais entretient manifeste. Un soupir et la dame grimpe la volée de marche pour sonner à la lourde porte qui n’est pas sans rappeler celles des prisons.
Son regard acier se lève vers la devanture hautaine et sale de la tour, il n’est pas tard mais aucunes des fenêtres n’est allumées. Soit ils ne sont pas couchés et vivent dans le noir, soit ils sont déjà au lit alors que l’obscurité du jour lui permet encore de lire sur la pendule de l’église au loin qu’il est près de 18h.

- Vous voilà !
- Ou est-il ?

La vieille bonne femme garde la mallette soigneusement pressée contre son corps sec. Elle darde des yeux emplis d’une bonne colère sur la silhouette replète d’un homme d’une quarantaine d’année. Lui aussi est grand, à peine plus qu’elle, blond cendré on devine quelques mèches qui blanchissent dans la maigre chevelure, il a un visage étroit et sournois. Son costume bien taillé mais en mauvais tissus laisse à penser qu’il veut paraitre plus qu’il n’est en réalité. Margareth, la vieille dame, sourit narquoisement alors qu’il se pousse pour délivrer le passage.

- Tout va bien ! Il est dans son dortoir avec les autres !
- OU EST-IL ?

Le ton c’est à peine levé, mais il est clair qu’elle ne partira pas sans pouvoir voir le bonhomme dont il est question. L’homme, directeur de l’établissement où les deux protagonistes se trouvent, pousse un soupir et abdique avec une mauvaise volonté flagrante.

- Allons-y.

Il claque la porte d’entrée et tourne les talons pour s’enfoncer dans la noirceur du hall. Margareth est déjà venue ici, pas souvent, elle n’a même jamais dépassé le premier étage. Mais elle connait l’austère intérieur du Recueil des petits Anges et c’est bien pour cela que son regard est un mélange de colère et de dégoût. Colère de devoir laisser un ange ici, dégoût d’être impuissante et de pouvoir prévoir à l’avance la triste vie qu’aura assurément ce bambin.
Le directeur avance vite et sait parfaitement ou il va, la pauvre femme ne peu que suivre en silence et prier pour que l’enfant qu’elle a chéri aille bien. Leurs pas résonnent sur les dalles de pierres en guingois. Enfin il stoppe devant un panneau peint d’un vert délavé et déprimant. Elle comprend d’un regard qu’il se refuse à pénétrer là dedans, Margareth le foudroie à nouveau d’un regard noir où la trace de l’écœurement est bien présent. Elle lève le menton et entre sans un mot.

Margareth se retrouva dans une minuscule pièce toute noire et sans fenêtre ou l’air était moite et irrespirable. Elle hoqueta légèrement, surprise et mal à l’aise. Devant-elle et en tout sens s’étalait et se grimpait dessus une trentaine de lit avec dessus leur propriétaire hébétés de cette visite surprise. Elle chercha du regard la petite tête d’ange de son ancien protégé, elle ne le vit pas. Commençant à être vraiment furieuse elle ouvrit la lumière en grand et se précipita dans la chambre surpeuplée.

Le silence était là, dur et palpable.
La vieille femme et l’enfant s’observaient comme pour se ré-apprivoiser, se reconnaitre.

- Relève-toi !

Le ton est sec, pourtant une oreille avertit aurait comprit que c’était la peur, la frayeur immense qui poussait la femme à ce ton. Ce n’était pas de la méchanceté.
Mais l’enfant ne comprit pas. Il baissa la tête. N’avait-il déjà pas assez de son chagrin ?
Il fallait que la vieille femme qui l’avait gentiment élevé ses trois dernières années, la seule en qui il avait confiance, vienne briser ses illusions !

- Viens ! Démons !

Si le premier mot était adressé au jeune garçon prostré dans un angle de la pièce, les genoux remontés sous son menton, le deuxième mot étaient adressé aux autres enfants, aux adultes, au directeur. A ceux qui faisait de ce lieu un purgatoire à tendance enfer infernal.
Le bonhomme retint un gémissement.
Il avait soudain l’impression d’être l’incarnation de tous les pêchés du monde.
Il n’était dans cet endroit morbide que depuis le matin même, déjà il avait essuyé mille phrases méchantes et nombres de coups vicieux.
Son petit visage était bleui par endroit et du sang avait séché sous son nez. Ses cheveux étaient emmêlés, ils avaient eux aussi été malmené. Il était recroquevillé dans un coin, serrant tous les membres de son fragile corps contre son torse. Il tremblait, la fièvre surement.
Même dans ce sale état, rien ne pouvait cacher la pureté des traits de ce visage que Margareth avait connu jovial. Le petit était beau, point. Une apparence fragile comme la lueur d’une bougie qui vacille sous le vent, un petit être adorable à qui on donnerait le bon dieu sans confession et qu’on ne rêvait que de serrer près de sois pour le protéger de la misère du monde.
Ce qu’elle ne pouvait malheureusement pas faire.
Abandonné à la naissance, ce doux garçon prénommé Alyosha Sunday April, devait demeurer au Recueil des petits Anges jusqu’à adoption ou majorité. Et elle était bien trop vieille et démunie pour se charger de lui.

Lasse d’attendre elle traversa la pièce, zigzagant tant bien que mal entre les lits repoussants de noirceurs. Elle prit l’enfant craintif et chétif dans ses bras osseux, la valisette toujours en main et elle fendit à nouveau l’air dans l’autre sens.
Sans ce préoccuper du directeur elle redescendit au rez-de-chaussée, Alyosha de coincé contre elle.
L’enfant pleurait doucement dans le creux de son épaule, totalement perturbé par tout ce qui ce passait.
En bas elle reposa le garçonnet haut comme trois pommes sur le sol avec un tendre sourire, elle s’agenouilla avec un craquement douloureux pour ses genoux. Après avoir dégagé le visage juvénile des cheveux qui l’encombrait, elle sorti un mouchoir pour nettoyer les dégâts.

- Ca va aller mon mignon, tu es fort d’accord.

Il renifla et posa un regard limpide d’innocence sur la vieille dame. Flottant tel un fantôme débraillé dans ses vêtements trop grand, il paraissait encore plus petit et jeune qu’il ne l’était. Margareth sourit, un sourire éraillé et douloureux.

- Un grand garçon. Tu es un beau grand garçon. Ecoutes-moi bien Alyosha…

Elle baissa le ton alors que le minuscule bonhomme venait prendre place sur son genou, blotti contre elle pour se tenir chaud, en mal d’attention gentille, ses yeux posé sur la femme il était attentif.

- Je dois partir mon chéri, je ne te verrais plus aussi souvent. Mais je reviendrais tous les ans ! Je serais toujours là. Ca va être difficile ici, mais je sais que tu seras courageux. Tu ne baisseras pas les bras, tu seras un bon garçon et un jour… oui, un jour, tu quitteras cet endroit et sera heureux.

Le monologue de la vieille dame se poursuivit encore longtemps, laissant sa trace d’amour dans l’esprit du jeune garçon. Plus serein mais toujours aussi muet qu’une tombe, il fini par s’écarter pour offrir un sourire lumineux à sa vieille nounou.
Un peu plus tard la vieille dame repartie, emportant au creux de son cœur le sourire magnifique de ce chérubin en culotte courte.
Aly resta dans le couloir, un peu triste, la valise à côté de lui.
Il l’a prit et se décida à regagner sa chambrée quand le directeur descendit lui-même et l’y poussa.

La conscience collective dors sur ses deux oreilles, Alyosha lui, éjecté de son lit avec force par un plus grand, grelotte et fixe un mur froid en attendant avec ferveur la levée de l’aube. Priant pour que le cauchemar débutant cesse, espérant que tout ça ne soit qu’une épreuve inutile qu’on arrêtera demain.
Tous les soirs il espérait… que demain soit la fin.

Smile

/ FIN RÊVE / Smile

Alyosha se réveilla en sursaut, brusquement, le cœur battant à tout rompre et le regard affolé. Il porta une main tremblante à sa gorge comme pour vérifier que tout allait bien, mais en réalité pour retenir une nausée qui envoyait des frissons glacés dans tout son pauvre corps.
L’air entre les rideaux de son lit à baldaquin était moite, chaud et presque palpable. Il était en sueur et ce sentait étrangement mal.
Ses cheveux se trouvaient plaqués sur son crâne, humide du rêve qu’il venait de faire. Il prit un moment pour se remettre les idées en place, repoussant au loin les couvertures afin de rafraichir son corps en feu. Tout le rêve lui revenait en vague successive sans qu’il ne puisse rien arrêter. Il ne voulait pourtant pas se souvenir, surtout pas de ça ! Se rappeler qu’un jour il avait faillit être heureux et qu’on l’avait poussé à l’oubli et à la solitude !
Brusquement il se leva pour courir à la salle de bain s’y enfermer. Il crut un moment qu’il allait rendre ce qu’il n’avait pas encore dans l’estomac, mais lorsque le jet réglé à la bonne température de la douche rencontra son corps, il se sentit bien mieux.
Après le quart d’heure de lavage habituel, il s’assura qu’il avait bien retrouvé sa peau lisse et parfaite et qu’il ne persistait pas sur lui de trace de ce rêve qu’il aimerait oublier.
Il acheva ensuite de se préparer en enfilant un pantalon noir près du corps, une chemise blanche qui accentuait sa peau de porcelaine et un grand gilet noir dans lequel il flottait et qui lui donnait l’air encore plus vulnérable qu’à l’accoutumée. Aucune trace d’un quelconque signe de sa maison. Pourtant il l’aimait beaucoup sa maison ici, c’était une douce famille protectrice, celle qu’il n’avait jamais eu.
Il passa ses bottes noires et retourna dans la chambre emplies des soupirs et ronflements de ses camarades. Ca lui tira un petit sourire content, une fois sa baguette de planquée dans une manche, il tourna les talons et quitta sans empressement sa salle commune.

Il commença à arpenter les couloirs, tranquillement, la tête haute et ses bras le long de son gilet taille adulte. Un peu perdu dans ses pensées, il essayait de chasser le rêve tout en étant inexorablement attiré à se rappeler de ses premières années ou la vieil Margareth l’avait rendu heureux.
Un piaillement joyeux attira son ouïe et le força à stopper sa marche sans but. Il se retourna et la vision le fit franchement sourire. Kiwi en mode Black voletait vers lui de toute la puissance de ses lourdes oreilles en pépiant toute heureuse de retrouver son maître qui l’avait lâchement oublié chez les Poufsouffle.

- Kiwi !!! Viens ma belle !

La bestiole vint se poser sur son épaule en gigotant, elle était toujours plus agitée en mode Black qu’en mode White… Alyosha lui caressa doucement la tête et reprit sa marche hasardeuse dans les couloirs.
Il tournait, montait, descendait… bref se promenait sans but en évitant seulement la grande salle et la volière.
Il atterrit en fin de compte pas loin de son lieu de départ, dans les sombres cachots gris et froids. Kiwi en était presque à hululer son bonheur, joyeuse comme à son habitude, et farceuse pour l’heure à l’idée de réveiller d’éventuel dormeur ou au moins de déranger son monde, ça la faisait rougir des oreilles de joie. Ayant l’habitude le jeune homme ne broncha pas, gardant un sourire évaporé et plaisant bien qu’un peu teinté de la tristesse que lui avait occasionné cette réminiscence de son passé.
Tout à coup un bruit coupa le silence qui régnait en maître sur les lieux. Un sacré ramdam se faisait entendre plus loin. Lily fronça des sourcils en hésitant, mais plutôt curieux il décida d’aller voir de plus près après que Kiwi l’est encouragé en s’agrippant à ses cheveux et en tirant vers la direction du bruit comme-ci elle conduisait un quelconque engin.
C’est ainsi qu’il débarqua dans un couloir étroit et mal éclairé, lui épuré comme à son habitude et sa bestiole jouant à ~je conduis ma mobylette~ avec ses cheveux -_-

Devant lui, un fantôme tapait du point sur un mur en gueulant comme un putois qu’on écorche. Aly trouva fort judicieux de s’éloigner, mais des bruits de talons retentirent derrière lui surement eux aussi intrigué par le bruit.
Il se retourne promptement pour découvrir la personne qui allait surgir de l’opaque lumière des cachots.

Thaïs : " Casse-toi tu pues ! "
.........
........

" MAIS EUHH !!! DEGAGE !! "

C'était encore une journée tout a fait semblable aux autres. Des petits nouveaux qui vous regardent comme si vous étiez une relique, ou des 7eme années qui vous regardent comme des bébés attardés.
Mais souvent, Thaïs était traitée avec on ne peut plus de respect. Elle avait une sacrée réputation la petite... Langue de vipère infra-rouge, chiantine, ou bien la casseuse de toi... Il y en a aussi d'autre, mais ceux-là, elle préfère les oublier...
Ce jour là, elle avait eu une multitude de cours aussi barbant les uns que les autres. 3 options débiles, le cours d'Histoire de la Magie, et le cours de botanique. Berk. Qu'est-ce ce qu'on sent fou que le figuier abyssien il vit sous l'eau --'.
Et oui, la journée avait passé extrêmement lentement, contrairement aux attentes de la jeune Trimano. Celle-ci se trouvait présentement dans les salles de bain des filles. Elle venait tout juste de prendre sa douche dans le plus grand des silences et se trouvait maintenant devant le lavabo, en face du grand miroir de la salle de bain, embuée. Délicatement, elle passa la main dans celui-ci pour y enlever la buée. Thaïs se trouvait présentement face à elle-même, enrouler dans une grande serviette blanche. Son regard était vide... Elle voyait son reflet mais repensait plutôt à sa journée, sans se préoccuper de ce qu'elle voyait...
Un reflet, un simple reflet banal d'une jeune fille de 13 ans. Elle n'était pas laide, mais elle avait le teins pâle et durcit par son caractère bien forgé. Elle essayait de trouver en elle quelque chose que les autres filles n'ont pas. Quelque chose qui ne soit qu'à elle, et rien qu'à elle. Mais non, rien. Aucune tâche de naissance, ni aucune marques de familles quelconques... Elle était juste une fille qui n'était plus sur que ses parents soient vraiment les siens... Ils l'oubliaient. Elle n'avait aucune nouvelle d'eux... Mais qu'elle genre de fille était-elle pour mériter ça ?
Pas assez belle,
Pas assez intelligente,
Pas assez robuste,
Pas assez unique ?...

Il était tard. Très tard même, ou plutôt très tôt quand Thaïs se rendit compte de tout. Elle était allongée dans la Salle de Bain des filles, vêtues seulement d'un peignoir vert amande. Elle s'était endormie en sanglotant, car le mascara qu'elle avait mi pour faire ressortir ses yeux avait coulé. Quelle idiote. Voila, c'est tout...
Thaïs se releva quelques instants après avoir réfléchit au comment du pourquoi. Il devait encore faire nuit, et si elle se faisait prendre, c’était fichu, on saurait qu’elle serait restée dans la Salle de Bain... Décidée, elle attrapa ses vêtements et les enfila à la volée, mettant ainsi son pull à l’envers. Espérons au moins qu’il la protège de froid de ce fin mois de novembre. Après quoi, elle sortit de la pièce et se dirigea avidement vers les cachots, languissante de retrouver sa caverne fade et la cheminée toujours allumée.
Mais à peine descendit-elle les escaliers humides qu’elle entendit avec horreur qu’elle n’était pas seule. En effet, un fantôme tapait du poing sur un mur non loin d’elle. Elle le reconnut aussitôt : Le Baron Sanglant. Oui, ce pauvre crétin avait déjà averti les Serpentards qu’il allait être énervé le jour de la St Godric. Or, ce jour-là, c’était la St Godric --‘.
D’un pas décidé, elle se dirigea vers lui pour lui demander aimablement de faire moins de bruit, mais aperçut que quelqu’un d’autre était venu voir le sujet de ce son horriblement frappant. Thaïs soupira. Apparemment, c’était une fille. Génial, si une Gryff, le fantôme et la Serpy allait bien s’amuser. Elle ricana avant de clamer :

« Alors on s’est perdue ma petite ? Enfin, je veux dire, grande... Tu sais que c’est pas bien de roder le soir ? Pi’ chui préfete, donc même si t’es de ma maison, je t’enlève 5 points, rien que pour le plaisir... »

I love you

[HJ: désolé, c'est nul comparé à ton post, mais je voulais te répondre ... ]

Alyosha plissa ses yeux doux pour distinguer le visage de l’apparition. Celle-ci marchait droit sur lui comme une furie, ses cheveux blonds se baladant autour de son visage.
Il ne mit pas longtemps à voir ses traits, la jeune fille puisque s’en était une, ne lui disait pas grand-chose à première vue. Il soupira et jeta un nouveau coup d’œil au fantôme qui commençait à s’éloigner tout en poursuivant sa série de coup sur toute la surface du mur.

"Alors on s’est perdue ma petite ? Enfin, je veux dire, grande... Tu sais que c’est pas bien de roder le soir ? Pi’ chui préfete, donc même si t’es de ma maison, je t’enlève 5 points, rien que pour le plaisir..."

Le Poufsouffle se retourna subitement, plantant des yeux plus rouges que roses sur la fameuse Préfète. Il n’était PAS petit et il était encore moins ELLE…
Il croisa ses bras sur son torse, son gilet trop grand flottant amplement autour de lui.
Silencieusement il dévisageait la demoiselle qui venait de s’emporter toute seule.
Il pencha lentement la tête sur un côté, comme-ci il était en plein questionnement ou débat intérieur. Bien qu’il n’en soit rien, il l’a trouvait juste amusante et pleine de culot.
Mais il allait bien devoir parler à un moment ou à un autre, et faire remarquer à la blonde que sans sa maison ou son nom elle ne pourrait rien faire lui semblait un bon début.
Sans compter qu’en toute logique il lui fallait aussi une raison à la petite.
Oui petite, Aly est un mauvais exemple mais il est à peu près le seul.

- Comment vas-tu faire ça sans savoir ma maison ? De plus, il te faut une raison hors je ne fais rien de mal, il n’est pas interdit de se balader dans le château à ma connaissance, oui j’ai eu le temps d’apprendre le règlement depuis que je suis ici.

Sa voix douce était restée sereine, sans haussement de ton, de simple remarque. Bien que pour la fin, il avait légèrement appuyé sous entendant qu’il était ici depuis de nombreuses années. Il ne prit pas soin de corriger la fille quand à son sexe, sa voix était suffisamment masculine pour qu’elle doute d’elle-même. Seulement pour qu’elle doute malheureusement.
Mais peu lui importait après tout, si par-dessus le marché elle croyait qu’il était une nana, elle ne pourrait décidément pas grand-chose contre lui.
Il sourit légèrement, amusé, avide de connaître la suite. Ses yeux reprirent leurs teintes étranges habituelles. Il prit soin d’emmitoufler ses mains dans les longues manches du gilet, il faisait atrocement froid dans cette partie du château.
Son animal, toujours perchée sur son épaule, avait cessé de couiner et de piauler. En effet Kiwi fixait elle aussi la blonde, se demandant surement ce qu’elle leur voulait. Aly frissonna un peu, la bestiole était toujours toute noire et il pouvait voir ses yeux rouges du coin de l’œil, elle était donc toujours en mode joueuse. Et le septième appréciait moyennement le fait de savoir que son étrange chat pouvait faire une bêtise à tout moment, intérieurement il criait donc à Kiwi de repasser en mode White.

[HJ : C'était très bien rigole pas !!! Là c'est moi qui fait cours et nul... mais je voulais 2 ou 3 posts tranquilles avant que ça ne dégénère ^^]

Thaïs souriait peut-être, mais ça ne voulait pas forcément dire qu'elle était joyeuse. Elle pouvait l'être, c'est vrai, mais il fallait vraiment que ce soit spécial pour qu'on voit ses dents.
Ce qui peut être un problème comme un avantage, quand on a un nom de famille qui commence en T, c'est qu'on passe souvent en dernier pour les interros. Et les examens aussi. D'ailleurs c'était en ce moment ceux de fin d'année.
Mais je pourrais me plaindre pendant dix lignes, ça n'avancera pas le post, et autant dire que je ne suis pas inspîrée... Je vais passer dessuite aux choses interressantes :

- Comment vas-tu faire ça sans savoir ma maison ? De plus, il te faut une raison hors je ne fais rien de mal, il n’est pas interdit de se balader dans le château à ma connaissance, oui j’ai eu le temps d’apprendre le règlement depuis que je suis ici.

Apparemment, la face de pois-chiche était un garçon, et totalement HS. Ca doit être l'approche de Noël qui doit lui monter à la tête. En tout, Thaïs avait la certitude que ce n'était pas un Serpentard. En effet, elle avait remarqué le truc posait sur les épaules du mec aux yeux rouges. Une saleté pareille serait déjà pendu sur la cheminée de la Commune des Serpents si son maitre avait été un vrai sorcier...
Thaïs aurait voulu réfléchir, se poser des questions, être gentille. Mais non, elle avait envie de se défouler, et ce gars semblait être un bon sac à catcher ... D'un geste vif, elle ramena ses cheveux derrière ses oreilles et lui indiqua :

" Et alors ? Pfeuh. T"'as qu'à me la dire ta maison. Et ton nom, par la même occaz'... "

[Alors là, alors là ... Je sais même plus la dernière fois où j'ai fait un post aussi nul ><.... RHAAAA JE VEUX ME TUER !!]

* Allez Kiwi, tu te calme !!! S’il te plait redevient ma douce petite peluche blanche !!! Nan, tu ne dois pas rester toute noire, tu vas faire une ânerie sinon, je le sais ! *

Alyosha soupira légèrement, regardant son étrange chat volant plutôt que la Préfète pas plus haute que lui qui se donnait des grands airs. Elle n’était pas bien intéressante cette jeune fille !
Agressive, hautaine, sûre d’elle… et trop blonde.
Me demandez pas pourquoi, Lily à beaucoup de préjugés sur les gens qu’il fréquente. Parfois sur leur apparence, leur attitude, leur résultat scolaire et… bah parfois sur leur couleur de cheveux.
Par exemple, le gamin immonde qui le frappait le plus souvent, c'est-à-dire quasiment tout le temps, quand il était môme, était un grand blond baraqué et sans cervelle. Depuis il avait tendance à ce dire que ceux qui possédaient ces chevelures d’or étaient forcément dépourvu de réflexion et d’intelligence… Déduction assez logique finalement.

"Et alors ? Pfeuh. T"'as qu'à me la dire ta maison. Et ton nom, par la même occaz'..."

Le Poufsouffle daigna enfin détourner son regard, il quitta Kiwi, dont les oreilles recommençaient à s’agiter joyeusement, pour fixer la Serpentard, car vu l’attitude ça ne pouvait qu’être une serpentine enragée. Penchant à nouveau la tête, laissant une mèche tomber devant ses yeux, il sourit légèrement, mi ironique mi amusé.
Il haussa les épaules, pensait-elle vraiment qu’il était idiot ?
Il pourrait le parier sans crainte, elle devait le prendre pour une sorte de Scroutt pas fini.

- Je n’ai aucune raison valable de te donner ses informations.

Son sourire s’élargie un peu. C’était amusant finalement.
Elle pensait peut-être qu’il allait se jeter à ses pieds en tremblant et en implorant sa pitié ?
Aly manqua d’éclater de rire. Son visage était aussi beau que d’habitude, lisse, emprunt d’une douceur et d’un calme étonnant. Sa voix avait été posée, un souffle délicat agrémenté de velours.
Il ne se sentait pas menacé, ni même inquiet.
De toute façon il ne risquait plus grand-chose. C’était sa dernière année.
Il allait reprendre la parole, saluer sa jeune camarade pour poursuivre sa marche en se désintéressant de la blonde peu amicale. Mais Kiwi vit les choses autrement.
L’animal se souleva de l’épaule de son maître pour voleter gaiement jusqu’à la fille. Kiwi toujours en black voleta quelques secondes autour de la tête auréolée d’or puis brusquement… elle attrapa entre ses pattes une mèche de cheveux sur laquelle elle tira fort –‘
Faut-il préciser que l’étrange chaton n’aime pas qu’on cherche des noises à son possesseur vénéré ?
Je ne crois pas, c’est flagrant. Kiwi tira encore un peu, prenant garde de voler dans tous les sens pour ne pas être attrapée.

* Par les chaussettes rayées de Dumby, je le savais qu’elle allait faire une connerie ! C’est pas malin ! Vraiment pas finie Kiwinette dès fois ! *

Abandonnant ses pensées qui ne l’aiderait pas pour le moment, Alyosha se précipita près de la blonde pour attraper adroitement son chat. Lui avait l’habitude. Il lui fit lâcher prise et il fourra la bestiole dans son gilet trop grand pour parer à toutes représailles.
Car aucun doute que la fille n’allait pas du tout être contente…

[541 mots]

Thaïs avait très mal réagit à la réponse du grand dadet. D'habitude, personne ne lui tenait tête. On s'en allait en soupirant ou on pleurait sa mère les bras vers le ciel. Mais cette fois, ce fut différent, et les paroles du garçon sonnait fausse.
Il se croyait où ici ? Dans le monde des Agents Fédéraux top secret où quoi ? Mais le pire, ce n'était pas ça.
Il avait l'air si calme, si posé, si amusé que ça en devenait inquiétant. Et même avec des paroles blessantes, on aurait dit un ange.
Berk berk et reberk.
Bref, la troisième année fit la grimace, et leva la main pour partir poliement. Au moins ça quoi... Mais le chat noir et little vit les choses autrement. Peut-être ne supportait-il pas les Serpentards trop gentil ? Quel comble pour une fois que Thaïs voulait fuir agréablement !
Malheuresement, le tit' babouin-chat ne venat pas seulement miaulé sur la Serpy' en l'espoir d'une souris bien fraiche. Non, bien au contraire...
Thaïs n'avait pas été préparé à une tel attaque venant d'un petit animal voletant gaiement ! Elle ne put donc rien faire, et subitement, le chat lui attrapa une touffe de cheveux et commença à tirer dans tous les sens, griffes aux aguets !
Ne pouvant user de sa baguette, Thaïs dû utiliser une autre méthode.

" KYYYYYAAA !! Lâche-moi sale bête !! BARKK ! TU BAVES EN PLUS !! Irk !! ERk !!! OUIIILLEUUUHH !! "

Thaïs aurait pu se battre indéfiniement avec cette bête assoifée de sang, vu qu'elle ne pouvait atteindre sa baguette, et que l'animal était pas mal inquiétant.
Mais par chance, son posseseur semblait avoir un peu de bon sens, et sans cou ni blessure, éloigna les deux combattants. Puis il n'attendit pas une seconde pour mettre son chat à l'abri, car oui, ça allait faire mal.
....

" J'ai le droit de t'exploser la tronche ?? Quoique, tu m'as sauvé du triste sort de DEVENIR LA PATE POUR TON C** DE CHAT !!! Faut les faire piqué ces trucs !!! C'EST DANGEREUX !!!!! PI CA FAIT MAL EUH !!"

La jeune Serpentard avait les cheveux en bataille, un air un peu Lara Croft sur son visage quand celle-ci est prête à tout pour arriver à ses fins.
Elle regardait le jeune homme comme elle n'avait jamais regardé personne. Sans dégout sur ses lèvres et sans éclair dans ses yeux... Juste de la colère et de la deception. Oui, à force de se faire des ennemis, elle en devenait lasse et le train-train si courant commencé à l'énerver.
Puis elle repensa à sa nuit passée.
Et ça lui pompa le moral jusqu'à l'os... Elle qui d'habitude n'est jamais froissée ou déçut. Surtout d'elle même...
A quand remonte la fois où elle a été fière d'elle pour de vrai ? Sans se mentir ? Sérieusement, ça doit remonter à longtemps, ou même jamais.
Thaïs posa son regard enbuée sur les yeux de l'inconnu, qui ne l'était plus vraiment. Il avait un air bêta, enfantin, et angélique... Pourtant, n savait très bien que ce n'était pas un ange, ni un enfant, ni un bêta... Quoique.
La Serpentarde sourit, puis se retourna vers le chemin qu'elle avait empruntait, menant vers sa salle Commune, puis se retourna encore vers le garçon.

" Tu peux faire sortir ta bête, je la tuerais pas ><... Même si j'en ai atrocement envie... Je crois que je pourrais tuer plains de sorciers, mais je ferais jamais de mal à un animal.
C'est comme ça... "

Comme quoi, ça peut être très dur de dire la vérité...
Pourtant, elle aurait bien écrasé la bestiole contre le mur, mais elle l'aurait regretté aussi rapidement.
Petite, elle avait un chien qu'elle avait trouvé, blessé sur le bas côté. Elle l'avait caché de ses parents et l'avait soigné du mieux qu'elle le pouvait. A chaque fois qu'elle se sentait seule, elle allait le voir, et seul lui l'aimait sans la juger... Ou alors, il faisait très bien semblant...

[669 mots]

Aly tentait autant que possible de garder sa vilaine bestiole sous sa robe au moins le temps que la furie se calme, il ne fut donc pas surprit de l’éclat de voix conséquent de la fille quand elle eu reprit ses esprits. Toutefois, il ne pouvait s’empêcher d’être amusé par la situation, Kiwi avait l’art et la manière de détourner les pires moments du monde de leur ambiance originel.
Il essaya ai mieux de dissimuler son sourire, oui son étrange chat pouvait s’avérer dangereux mais il n’était pas mortel alors où était le mal ?
Le Poufsouffle serra un peu plus le chaton toujours en Black contre lui, se demandant comment ils allaient s’en sortir tous les deux face à cette Préfète légèrement en colère…
Il commença à échafauder des plans de sauvetage dans sa caboche, tirant des traits invisibles en tous sens pour mesurer les meilleures chances de ce carapater d’ici sans trop de dommage.
Après un petit moment, il leva enfin les yeux sur la blonde dont les cheveux étaient atrocement emmêlés après le passage de son familier joueur.
Il hoqueta de surprise, il s’attendait à trouver une jeune fille froide de colère, limite haineuse… et il n’avait devant lui qu’une jeune fille apparemment fatiguée et lasse.
Il resta parfaitement immobile, stoïque, n’arrivant pas à deviner ce que la demoiselle allait faire.

" Tu peux faire sortir ta bête, je la tuerais pas ><... Même si j'en ai atrocement envie... Je crois que je pourrais tuer plains de sorciers, mais je ferais jamais de mal à un animal.
C'est comme ça... "

La Préfète était retournée vers le lieu d’origine de son arrivée, elle souriait même.
Alyosha pencha un peu la tête sur le côté, pas très sur de ce qu’il pouvait bien faire puisque maintenant ses plans d’évasions semblaient inutiles.
Avec douceur et à l’aide de gestes lents et mesurés, il libéra Kiwi de l’espace clos ou il la retenait jusque là. A première vue elle était calmée puisqu’elle reprenait doucement sa fourrure blanche et si douce qu’il aimait particulièrement. Il câlina la bête quelques secondes avant de lever ses yeux colorés vers la blonde.

- Je tiens quand même à m’excuser pour elle, elle ne te voulait pas de mal. C’est malheureusement sa façon de jouer parfois.

Avec un sourire un peu tremblant il tourna la tête et désigna un endroit sur son crâne. Il manquait une petite mèche de cheveux, à peine visible si on ne le savait pas mais tout de même là. Mèche qui avait du finir sa défunte vie entres les pates folles de son familier.
Comprenant apparemment ce qu’il se passait entre les deux humains près d’elle, l’étrange chatte voleta sur l’épaule de son mettre et lança un regard empli d’excuse vers la Miss qu’elle avait lâchement agressée. Elle pépia avec dans la voix comme des remords et des regrets.
Cela fit sourire un peu son maître qui reconnaissait là la façon de s’excuser de Kiwi, car Kiwi n’aimait pas blesser les gens, même pour sauver son propriétaire qu’elle adulait plus que tout.
Le garçon approcha un peu plus de sa camarade de collège.

- Vraiment désolé, ne lui en veut pas elle peut être très mignonne.

A ces mots l’animal hocha vivement la tête comme-ci elle comprenait.
Alyosha décida de se montrer vraiment honnête envers la jeune fille, après tout elle méritait maintenant de savoir son identité vu ce qu’elle venait de subit à cause de lui.

- Je comprendrais que tu veuilles te venger. Je m’appel Alyosha April, je suis en septième année à Poufsouffle.

Un autre sourire tremblant et Kiwi se blottit dans son cou comme pour le consoler. Inspirant profondément, le garçon releva la tête pour affronter l’éventuelle sentence de la Préfète.

Thaïs aimait tellement être agrécive qu'elle avait perdu le goût de la vérité. Pourtant elle a un bon fond la petite... Mais avec tout ce qui s'est passé en 3 ans, elle avait préféré arrêter tout sortes de gentillesses et câlineries. C'était finit tout ça. C'était une sorcière, voila...
Mais éclaircissons les choses : Ce n'est pas parce-que la 3ème année a dis qu'elle n'allait pas tué ce chat qu'elle était devenue une amie hein ! Faut faire attention avec les préjugés...

- Je tiens quand même à m’excuser pour elle, elle ne te voulait pas de mal. C’est malheureusement sa façon de jouer parfois.

*Heureusement qu'il s'excuse ! Il a pas vu l'état de mes cheveux ?? Je vais paraitre finoche quand je vais rentrer dans la salle commune moi ><'*

Mais Alyosha se mit de profil en montrant un espace dégarni sur son crâne. Thaïs ne put s'empécher de sourire en s'imaginant comment la pauvre mèche de cheveux avait bien pu se retrouver entre les griffes du chat zarbi.... C'est alors qu'elle croisa le regard de l'animal qui semblaitêtre charger de remord. O_o Les animaux comprennent les humains ? Mais le pire, ce n'était pas ça. Non, elle avait encore changé de couleur. Ca commençait à devenir effrayant tout ça...
Peu de temps après, le poufsouffle se rapprocha, apparemment pris de véritable remords par rapport à son animal. Oui, une fois n'est pas coutume et il vaut mieux faire des excuses 2 fois plutôt qu'une...
Et le chat hocha la tête.
Bah maintenant plus rien n'est choquant quand on a vu ça --'
Mais l'inconnu au chat bizarre ne se contenta pas de partir en un fugace "désolé", bien au contraire. Il se montra tellement honnête que Thaïs faillit avoir de la pitié... Mais en même temps, il était en 7ème année, à Poufsouffle en plus. Le pauvre petit...

" Banh, t'inquiète, j'enlèverais pas de point à Poufsouffle. Vous êtes déjà trop bas, et que je vous en enlève ou pas, ça changera rien, vous resterez toujours dernier "

Elle lui sourit assez mesquinement, mais sans grande méchanceté dans sa voix. Alyosha avait été honnête et elle, elle serait franche !
" Tu saurais pas qu'elle heure il est ? Mais j'ai pas tellement envie de rentrer à la Salle Commune... Pas envie d'être subit à un interrogatoire ><. "

On pourrait croire qu'elle parlait au Poufsouffle, mais en fait, elle parlait plus à elle-même...
Dommage d'ailleurs qu'elle ne sache même plus quel jour on était. Ca l'aurait terriblement aidé...
Après avoir essayer (en vain) de se recoiffer ne serait-ce que d'un chichi, elle se tourna vers April. Elle savait qu'elle avait déjà entendu ce nom quelques parts...
" Dis moi... Est-ce que tu joue au Quidditch ? J'ai déjà entendu ton nom quelques part... Ou tu fais des duels ? "

La tête relevée dans l’attente et les yeux fixés sur la jeune préfète, Alyosha attendait que le couperet final tombe en caressant son croisement de chat.
Maintenant totalement blanche et donc beaucoup plus calme, Kiwi tentait de s’endormir légèrement roulée en boule sur son épaule la tête enfouie dans son cou, presque enveloppée dans ses longues et épaisses oreilles.
Quand la demoiselle annonça qu’il n’y aurait aucun retrait de point, vu leur position peu favorable dans le classement de la coupe des quatre maisons, Aly fut soulagé mais se contenta d’hausser les épaules.
Pour lui, cette petite compétition avait depuis longtemps perdu son charme et son attrait, c’était marrant les premières années mais quand on allait en finir avec son cursus scolaire, en finissait par vraiment s’en foutre. Y avait assez à faire avec la vie quotidienne, les cours et les devoirs, sans compter la préparation des ASPICS.
Il remercia quand même la blonde pour cette gentillesse soudaine d’un hochement de tête.

* C’est les petits Pouffy’s qui vont être content de ne pas voir passer le sablier au négatif *

Il pensait que l’altercation allait en rester là, que cette brève rencontre allait se clore et que chacun allait repartir sur son propre chemin en oubliant ce qui venait d’avoir lieu.
Certes il était sorti depuis un long moment et n’éprouvait toujours pas l’envie de regagner son domaine, mais il n’avait pas non plus envie de voir une nouvelle catastrophe arriver.
Seulement ça n’allait apparemment pas ce passer directement comme ça.
La blonde demanda l’heure, rajoutant quelques mots d’une voix un peu troublée par rapport au ton qu’elle avait déjà employé avec lui.
En tachant de ne pas faire tomber sa bestiole, il leva son bras droit pour ramener son poignet à hauteur de son visage, tirant sur la manche du gilet trop grand pour tenter d’apercevoir sa montre et donc l’heure.
On approchait des 7h…

* Par Merlin, j’ai du me réveiller vraiment tôt avec ce cauchemar… Je me suis baladé combien de temps ? *

- Il est presque 7h, la grande salle va plus tarder à ouvrir.

Il fronça doucement des sourcils, pourquoi avoir ajouté ça ? Bonne question, il réfléchira à la réponse aux prochaines vacances…
Avant qu’il puisse ouvrir à nouveau la bouche pour prendre congé de la préfète, celle-ci le coupa dans son élan. Son visage laissa enfin paraître quelque chose, un vague étonnement.
Lui du Quidditch ? Plutôt mourir !!! Z’avez pas vu comment c’est salissant et dangereux ou quoi !!! Hors de question qu’il pratique cette activité malsaine.
Des duels ? Bah il en avait fait oui, comme presque tous les sorciers de ce bahut, mais de là à en être connu, faut pas pousser… Et puis vu ça carrure il les évitait plus qu’autre chose, bon en magie mais pas en physique ^^
Il haussa donc les épaules avant de daigner répondre.

- Pas de Quidditch, quelques duels mais surement autant que toi.

Il sourit, histoire de montrer que malgré son ton neutre la phrase n’avais pas de sens caché et n’était normalement ni blessante ni agressive.

- Dis moi ton nom, peut-être que je pourrais t’aider à trouver comment tu connais le miens.

Il se garda bien d’ajouter que beaucoup d’élèves connaissait son nom… déjà parce qu’il était courant, ensuite parce que lui-même aimait à se faire connaitre et à faire parler de lui, que ce soit pour son joli minois ou pour son attitude. Il ne parla pas non plus du fait que son année à Poufsouffle l’exhibait presque toujours à la façon d’une gentille et jolie mascotte ><

Mais la Serpentard ne pourra pas répondre tout de suite.
A peine le garçon eut-il terminé de parler qu’un clash parvint à leurs oreilles, écarquillant leurs yeux.
Il était encore relativement tôt, 7h ce n’est pas une heure très convenable pour trainer dans les couloirs, qu’on soit Préfet ou pas !
Les deux jeunes gens échangèrent un regard juste au moment ou une voix horripilante retentit.

"Alors ma belle ! Des perturbateurs ? Un petit couple peut-être ???"

Alyosha déglutit.
Certes ils n’étaient pas en faute à se trouver là, mais un garçon et une fille seuls dans un couloir ça pourrait prêter à confusion et le Poufsouffle ne voulait absolument pas de ça !
La Serpentine non plus à première vue.
Sans réfléchir plus le septième jeta un coup d’œil acéré autour de lui.
Ca ne faisait pas 7 ans qu’il était dans ce bahut pour rien !
Seulement pas moyen, il connaissait des tonnes de passage mais aucun à ce niveau puisqu’il n’y venait que très très très rarement.
La poisse ! Il ne voulait pas qu’on tombe sur eux deux avec son chat qui se blottissait dans son cou !

- Faut qu’on se tire d’ici ! Une idée ?

A sa plus grande surprise la Serpentard sembla sourire.
Pas un gentil sourire avenant, faut pas abuser, mais un sourire satisfait. Du genre qu’on arbore quand on sait quelque chose que les autres ne savent pas.
Il allait ouvrir la bouche mais les pas étaient maintenant tout près.
La Préfète l’embarqua par la manche, le tirant dans un coin sombre ou il n’avait jamais mit les pieds.

* Heu… qu’est-ce qu’elle essaie de faire là !!!! Oh VIOL !!!! *

Anxieux il gardait la blonde à l’œil, suivant tout ses mouvements.
Mais celle-ci ne se préoccupait pas le moins du monde de lui, elle était proche d’une grande toile et Aly cru un moment qu’elle lui parlait doucement.
Avant qu’il ne questionne la fille sur son comportement, la toile se scinda pour laisser un passage, manifestement des escaliers. Thaïs l’attrapa à nouveau pour l’entrainer dedans.
Tout se ferma derrière lui et il se retrouva dans le noir, il sorti sa baguette et prononça un Lumos, la Serpentard descendait déjà il lui emboîta le pas en silence.
Ils débouchèrent dans un couloir qui lui était inconnu, à nouveau il voulut parler mais la blonde se retourna à ce moment là pour lui jeter un regard noir.
Visiblement elle n’était pas heureuse de le voir là, à coup sur elle aurait préféré le laisser seul en haut mais faut croire qu’elle avait agit plus vite que ses pensées.

- Merci.

Une grande porte apparut le lançant muet encore une fois.
Aly grogna intérieurement, ça n’allait pas du tout cette situation !
Et d’abord pourquoi la fille ne tombait pas sous son charme naturel comme tout le monde !
Pensif il suivit Thaïs sur une petite marche, soudain tout pivota et le Poufsouffle se concentra pour se stabiliser, les yeux fermés.
Quand il les rouvrit ils étaient dehors.
Un passage planqué dans des buissons, proche du parc et de la forêt.

* C’est quoi ce passage ! *